Géographie et organisation territoriale
Situé à l’extrême est du Royaume Alkeb, Órelota (Oré-lauta) est un territoire insulaire majeur, composé de six régions continentales, d’une région d'outre-mer enclavée à Kagatonde, ainsi que de quatre tribus :
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Sãnalota : Capitale économique du territoire,
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Onansãlota : Capitale administrative et centre culturel d’Órelota,
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Ansãsiwa : Île méridionale servant de principal carrefour maritime et point d’aérolargage (airdrop) pour l’ensemble du royaume.
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Kemnel : Région forestière traversée par le plus grand fleuve du territoire,
- Les îles Hurlantes : Bien que cet archipel soit semi-indépendant, il est toujours rattaché à Órelota.
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Onansaān : Région divisée géographiquement par une chaîne de montagnes,
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Onansazār : Est une grande cité aérienne construite par les alkeb de la tribu de l’Air, également appelée la Couronne des Vents.
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Onansazār : Est une grande cité aérienne construite par les alkeb de la tribu de l’Air, également appelée la Couronne des Vents.
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Kemnilge : Zone montagneuse,
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Jansãlota : Enclave située à Kagatonde, aujourd’hui intégrée à l’économie du territoire.
Démographie et langues
La population d’Órelota est estimée à environ 18 millions d’habitants, répartis comme suit :
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Environ 4 350 000 Sanāns
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2 200 000 semi-elfes
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655 000 elfes de Lune
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4 960 000 humains
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5 800 000 sang-mêlés
Les langues officielles ou couramment parlées sont l’anglais, l’órelotarian et l’alkebian sudiste.

Clans et gouvernance
Comme partout ailleurs au royaume, ce territoire est gouverné par un système clanique comprenant six clans gouverneurs, chacun administrant une région.
À la tête du gouvernement du royaume se trouve le guide, YĀME(Ya-amé), qui est second en hiérarchie en termes d’importance après le roi et peut être comparé à un poste de premier ministre.
Le palais du guide est situé dans la capitale administrative, au nord du pays, à Onansãlota. (Aunan-say-lauta)
Climat et environnement
Órelota bénéficie d’un microclimat tropical humide sur tout le côté ouest du territoire, avec des précipitations presque constantes et un ciel souvent couvert.
Ce climat particulier contribue à la couleur pourpre et rougeâtre de sa végétation, notamment visible pendant la saison des grosses pluies, d’où son surnom : « l’île pourpre ».
Transports
Comme dans la majorité des territoires du Royaume Alkeb excepté Kagatonde (Kagatondé), l’usage des véhicules motorisés personnels est inexistant. Les moyens de transport courants sont :
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Chevaux / ânes, très répandu dans les cités.
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Les trains, avec plusieurs lignes nationales traversant le territoire.
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Les bateaux et les voiliers volants :
Le mode de transport aérien inter-insulaire le plus utilisé et apprécié est constitué de bateaux volants équipés de voiles et de propulseurs magnétiques alimentés par l’endokã des conducteurs Plus le bateau est volumineux, et plus il sollicitera de pilotes.
Il existe également des modèles exclusivement dédiés au transport de marchandises et d’animaux, jouant un rôle essentiel dans les échanges commerciaux entre les îles et les régions isolées.
Par ailleurs, certaines cultures ont développé des usages spécifiques de ces embarcations. Dans la tribu des Montagnes du Nord à Onansazār, au nord d’Órelota, se déroule la célèbre compétition sportive de la Couronne des Vents, où de petits bateaux volants à voile s’affrontent dans des courses spectaculaires aériennes. De leur côté, les habitants de la tribu du Désert de Wagadu utilisent de légers voiliers aériens, conçus pour une seule personne, afin de se déplacer rapidement à travers les vastes étendues désertiques du pays.
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Les bateaux et les pirogues, constituent le moyen de transport le plus courant dans les cités semi-aquatiques d'Ansãsiwa.
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Les buffalos, animal aussi fort que docile, pouvant se déplacer et tirer de grosses charges dans les zones marécageuses tout comme les cités.
- Les mirugwa à bec bleu, grands oiseaux au plumage émeraude et bleu foncé, ils sont utilisés comme montures pouvant porter deux personnes au maximum.
L’accès aérien au Royaume Alkeb est exclusivement réservé aux compagnies sud-africaines, les seules autorisées à atterrir sur le territoire.
Ainsi, toute arrivée par voie aérienne doit transiter par l’Afrique du Sud ou le Brésil.
Économie et géopolitique
Dans la majorité du royaume, les échanges reposent principalement sur le riat, la monnaie la plus courante, mais ils peuvent également s’effectuer en pièces d’or ou en Lyr, cette dernière étant considérée comme la plus précieuse et dotée de la plus grande valeur.
Cependant, il est également coutume d'utiliser le troc comme moyen d'échange. C'est d'ailleurs le cas à d'Olivia Dubois.
À son arrivée dans le royaume, Olivia est hébergée selon ce système d’échange : son logement et sa nourriture à l’auberge sont assurés en contrepartie de son travail.
Première puissance économique du royaume devant Alkebula, Órelota constitue un carrefour stratégique entre les territoires humains et alkeb, jouant un rôle essentiel dans les échanges commerciaux, notamment avec :
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L’Afrique du Sud, considéré comme un partenaire historique.
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Le Brésil, avec lequel des accords informels permettent l’importation de ressources telles que l’argent et l’iridium, indispensables à la fabrication du Lyr (également appelé argentium alkeb par les humains).
Par ailleurs, le Fonds Monétaire International Alkeb (FMIA), créé sous l’impulsion du nouveau guide, fonctionne comme un mécanisme d’assurance destiné à soutenir la diaspora alkeb à l’étranger.
Technologie et innovation
Depuis les années 1960, Órelota a connu un essor remarquable dans le domaine technologique, en grande partie grâce à des investissements soutenus dans l’éducation, impulsés par le guide du territoire encore en fonction aujourd’hui. Cette dynamique a également été rendue possible par une collaboration étroite avec plusieurs familles humaines influentes originaires de Kagatonde, notamment les familles Baudet, Berthon et Sapinet.
Parmi les piliers de cette transformation figure l’entreprise multinationale Focal Blue, fondée en 1834 par le clan Ogun. Elle est à l’origine des célèbres lunettes de réalité augmentée du même nom. Reprise en 2002 par Florentin Sapinet, l’entreprise s’est imposée comme un leader mondial dans le secteur des technologies immersives.
Une filiale de Focal Blue, implantée à Jansãlota, se spécialise dans la fabrication de colar, un dispositif sous forme de collier destiné à inhiber le phénomène de miroitement propre aux alkeb. Ce dispositif est particulièrement utilisé dans les milieux carcéraux. La gestion de cette branche est assurée par les frères Stéphane et Roland Baudet, deux entrepreneurs kagapian d’origine humaine.
Éducation et institutions
Órelota accueille quatre des neuf académies officielles du Royaume Alkeb, faisant du territoire l’un des principaux centres de formation du Royaume Alkeb. Sous l’impulsion du nouveau gouvernement dirigé par le guide YA Omãe, une ouverture progressive vers l’extérieur a été initiée, notamment dans le domaine de l’enseignement de niveau universitaire.
Depuis cette réforme, deux académies situées à Sãnalota (sayna-lauta), sont désormais accessibles aux étudiants humains non originaires du Royaume. Chaque année, un tirage au sort est organisé parmi des milliers de candidatures internationales, permettant à 50 étudiants d’obtenir un visa étudiant spécial pour intégrer l’une de ces institutions.
Ces deux académies sont aujourd’hui classées parmi les 25 meilleures écoles mondiales dans les domaines suivants :
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Études en anthropologie et archéologie
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Ingénierie & Mathématiques
Controverse : la gurgia, l’or vert d'Órelota
Malheureusement, Órelota s’impose de plus en plus comme une plaque tournante du trafic de stupéfiants, et au cœur de cette économie souterraine se trouve la gurgia, une racine hallucinogène particulièrement convoitée.
Originaire d’un arbre feuillu qui ne pousse que dans les Basseterres de Jansa Wa’Ni et sur la rive est de KI’Galani, la gurgia est devenue l’une des drogues les plus lucratives du monde des hommes. À Alkebula, le monopole d’exploitation est détenu par un puissant et influent clan Órelotarian, contrôlant la cité portuaire de Duno et Ansãsiwa véritable carrefour du trafic.
D’après plusieurs sources, ce clan aurait scellé plusieurs alliances stratégiques avec des cartels brésiliens, permettant à la gurgia d’inonder le marché américain et les Caraïbes. Mais le trafic ne s’arrête pas là : une autre branche, plus récente, transite par l’Afrique du Sud, où des organisations criminelles locales comme les Alkeb Brothers ou Fary Tale assurent la redistribution vers l’Europe et l’Asie.
Derrière l’image curative de cette racine, toujours consommée pour ses vertus médicinales, notamment par la tribu de l'Eau du Nord, se cache désormais une industrie noire générant des profits colossaux, attisant jalousies, violences et luttes de pouvoir.
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